12 juillet 2010 !
Il y a 1 an, grâce à un désistement républicain des autres partis en lice contre les « suppôts de la bêtise en vert de gris », l’Alliance Républicaine arrivait aux affaires municipales. Porteurs de tous les espoirs de ceux qui désiraient ardemment un changement pour notre ville, nos nouveaux élus vont hélas très vite décevoir la population héninoise. L’inertie sera la seule force qui se révèlera de cette nouvelle municipalité. Cette inaction, doublée d’une incapacité à résister aux manipulations de son opposition frontiste, aura tôt fait d’ouvrir en grand les portes de la désillusion. Résidents, responsables associatifs, politiques, syndicaux, personnel municipal, chefs d’entreprises, commerçants, artisans et agriculteurs : c’est l’unanimité contre cette gestion municipale catastrophique…
Par où nos élus ont-ils donc péché ?
- Une installation de conseil catastrophique passant en dépit de la réglementation, des délibérations par des conseillers pas encore réputés installés.
- 2 démissions consécutives (1 conseiller, 1 adjoint) sans raisons apparentes.
- Des élus privilégiant leurs petites vacances par apport à l’urgence des dossiers héninois à traiter.
- Une chasse au personnel jugé récalcitrant malgré une promesse de ne pas entamer de chasse aux sorcières. Une épuration visant le personnel le plus faible alors que la catégorie ayant collaboré fortement à la gabegie Dallongevilienne s’est vue renouveler dans ses anciennes fonctions. Certains, à la réputation sulfureuse, s’étant même vu attribuer plus de pouvoir qu’auparavant.
- Des retours tonitruants dans leurs partis d’origine de certains élus tels que Daniel Duquenne au PS ou Georges Bouquillon au MRC, 2 partis qui ont soutenu l’ancien édile au détriment des héninois. Dans l’ombre, une présence quasi constante de Jean Marie Alexandre ancien soutien de Gérard Dalongeville, qui n’augure rien de bon pour notre ville. Les héninois qui pensaient avoir voté pour une liste apolitique en seront pour leur frais.
- Malgré une promesse électorale, les impôts qui ne devaient pas augmenter, décollent de 10 %. A décharge, ce conseil là a courageusement refusé d’en prendre la responsabilité n’en laissant la paternité qu’au Préfet. Mais alors, pourquoi en revendiquer les résultats positifs comme la diminution des déficits ? Cette paternité incombant également au seul Préfet, cela ressemble beaucoup à une escroquerie intellectuelle.
- En revanche, une augmentation malvenue en ces temps de crise : 22% en plus sur les émoluments versés aux élus. Une incurie qui provoquera l’ire générale. Cette réaction des héninois obligera les élus à faire marche arrière.
- Daniel Duquenne, en arrêt pour des raisons de santé depuis 5 mois, ne communique pas sur son éventuelle reprise. Pire, il sera déclaré inéligible en avril 2010, suite à une situation antérieure qu’il ne pouvait ignorer. Une nouvelle fois les héninois ont été trompé.
- Une gestion municipale catastrophique : pas d’inventaire patrimonial réalisé à ce jour, organigramme de direction incohérent, aucunes orientations dans la politique de proximité, pas de projets d’avenir sur l’urbanisme, le transport, les énergies, l’écologie…
- Un défaut d’information excepté une publication relevant surtout de la propagande.
- Un manque d’envergure de nos élus pour peser dans des dossiers extra – municipaux (CAHC, Tramway…)
Cette liste n’est malheureusement pas exhaustive tant les carences accumulées dans la gestion de notre ville sont légions. Bref, après une année nous ne pouvons que constater que le chemin vers le redressement de notre cité sera long, très long… Trop long !
Le comité local Héninois